The analog black and white work by photographer Stéphane Charpentier has no beginning and no end. It forms an enigmatic series which can be approached as an expressionist and poetic way to represent the world, in the fury of present times.
THE BRITISH JOURNAL OF PHOTOGRAPHY
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Sa photographie, sombre, à vif, dépouillée de tout artifice de séduction, nous met face aux dualités des rapports humains et sociaux comme à nos dualités propres. Son travail intensément perceptif et émotif exhume et révèle les dérives et les mécanismes de nos sociétés contemporaines : à travers ses images, la nuit semble envahir un monde qui se consume et s’épuise à force de frénésie et de violence. Plongé dans un état d’urgence existentielle et de résistance permanent, il pratique la photographie comme une nécessité, avec sincérité et engagement.
CAROLINE BÉNICHOU
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Saisir une aube. Saisir un crépuscule. L’homme qui marche. L’homme qui chavire. Stéphane Charpentier est engagé dans une recherche photographique sans fin en argentique. Face à l’ombre qui gagne, à la corde de l’humanité qui se tend, il convoque les perceptions afin d’énoncer un regard sur notre trajectoire. Laisser trace du combat pour rester debout, pour ne pas s’éteindre. Révéler, pour donner sens à un demain éclairé.
MINA LENVKA
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Entre notre propre vision du monde et la réalité intime de celui-ci, l’œuvre d’art s’inscrit dans une logique nous permettant d’élaborer un cheminement vers davantage de compréhension… La photographie de Stéphane Charpentier ne déroge pas à la règle et nous livre ainsi des images argentiques noir et blanc captées depuis quelques années à travers l’Europe, et notamment la Grèce où il se rend régulièrement, qui viennent éclairer notre regard sur l’époque. Précieux témoignage d’un regardeur exigeant qui saisit la substantifique moelle d’un moment furieux de l’Histoire, où tout semble s’accélérer en un puissant maelström que rien ni personne n’est en mesure de contrôler.
MIROIR DE L’ART